JMAIME

DEMOCRATIE :

Demain sera meilleur

Contentons de ce peu aujourd’hui

Et même si la liberté de pensée n’est qu’un leurre

Même si, de décennie en décennie

Les mêmes occupent toutes les places

Car les autres leur ont préparé l’avenir

Et les autres sont esclaves

Démocratie

Rois, Princes, Dynasties

T’ont mis à la trappe

Assujettis, domestiques, petits    

Veulent te remettre à ta place.

Demain sera meilleur

Nous l’espérons aujourd’hui.

Jeudi 28/04/05.  

PARLE – MOI :

Parle-moi si tu me vois

Parle si tu vois

Si tu vois ce que la vie fait de nous

Elle sème la haine autour de nous

Elle dérobe notre bonheur

Et l’offre aux malheurs

Et fait de nous des démons

Qui ne pensent qu’à détruire tout le monde

Parle-moi

Parle-moi si tu vois

Si tu vois où la vie fabrique nos douleurs

Eloigne mon cœur de là

Et rapproche-le vers la loge du bonheur

Parle-moi

Parle-moi si tu vois

Si tu vois les dégâts de l’iniquité

C’est que tu es du côté de l’équité

Si tu vois l’immense carnage de l’avarice

C’est que tu es du côté de la générosité

Parle-moi

Parle moi aussi si tu crois

Si tu crois qu’il y’a de l’espérance

Conduis mon âme vers là bas

Si tu crois que je suis trop pessimiste

Indique-moi où se cache l’optimisme

Parle-moi

Parle-moi de toi

Dis-moi si tu tiens à la vie

Si tu dis oui

C’est que tu ne vois rien

Tu ne vois pas que la vie se joue des terriens

Elle abrite la mort

Qui nous conduit vers le croquemort

Parle-moi

Parle-moi de toi

Dis-moi si tu tiens à la vie

Si tu ne réponds pas, terrien

C’est que tu ne vois rien

Près de toi se livre le combat

Entre la vie et la mort

Et la mort l’emporte encore

Parle-moi

Parle-moi si tu y crois encore

Si tu crois qu’il de l’espoir

Après que le vide se soit emparé de nos exploits

Si tu crois que je me trompe

Regarde vers les tombes

Et dis leurs de te lire leurs morts

Parle-moi

Parle-moi si tu crois

Qu’il y’à une chance d’y sortir blanc

Comme neige, fais-moi renaître

Et livre-moi ton secret

Pour que je vive avec…

Dim.26.09.02

Septembre…

 J’ai le vague à l’âme

Depuis que l’amour ne veut plus de moi

J’ai croisé tant de mains

Frôlé tant de cœur, mais en vain

Je n’ai pu tuer ton souvenir en moi

De jour comme de nuit

Partout ton regard me suit

Tu luis dans ma vie

Je suis emporté par la nostalgie

Je meurs de me savoir

Si loin de tes yeux

Qui me remettent à chaque fois

Le film de nos ébats langoureux

Je ne cesse d’attiser la flamme

Qui habite en moi

Loin de ton regard

Mon cœur s’égare

II

Mais pourquoi mes paroles demeurent-elles sans échos ?

Pourquoi tant de silence quand je clame mon amour ?

On s’est dit quand tout était beau

Qu’on s’appellera ‘’Amour toujours’’

Tout était pourtant bien parti

Mais désormais tout est fini, dis-tu

Aïe, tu ne m’aimes plus !

Où veux-tu que je mette cet amour qui me consume ?

Sans toi je brûlerai d’amertume

Tu me parlais pourtant d’une histoire sans cesse

Maintenant tu me laisses

Je n’ai plus qu’à confier ma détresse

A mon sonnet

De toi, il ne me reste que la nostalgie

Je quitte la flamme qui brûlait encore en moi

Puisque pour toi tout est fini.

Ecrit le jeudi 29/09/03 22h.15mn

Cœur vaillant déposé sur l’asphalte

Corps abimé par le temps

Le mendiant demande la pitance

Sa main passe au dessus de mon hautain regard

Je la regarde mais je ne la vois pas 

Sa main me regarde, elle attend.

Elle attend de moi

Un geste compatissant

Sur l’asphalte, il fait froid

La rue a perdu sa chaleur humaine

Et le temps fait des siennes

Il fait noir

Le mendiant a foi en moi

Mais j’ignore son regard

Je frissonne de froid, le mendiant aussi

J’ai ma parka, le mendiant pas

J’ai faim, le mendiant aussi

J’ai ma bourse, le mendiant pas

 Je me couvre, le mendiant le veut aussi

J’ai mes deux bras, le mendiant pas

Je cours, le mendiant le veut aussi

J’ai mes deux jambes, le mendiant pas

Je regagne ma cabane, le mendiant aussi peut être

Mais… il n’as pas de cabane, pauvre être

Il n’a jamais eu de cabane

Il ne verra plus de passants

Il ne réclamera plus la manne

…il vient de mourir de froid sur l’asphalte.

Ecrit le mar. 26 oct. 2004 sous la pluie de  Ydé

FAITES NOUS DU TRAVAIL !

Sur le boulevard, là bas chez les débrouillards

Sur le perchoir, là bas  chez les étudiants à Soa

Les voix s’élèvent

Les voix veulent qu’on les élève

A la dignité humaine

Qu’on considère leur peine

Faites du travail !

Faites nous du travail

Accomplissez votre devoir

Le chômage ruine nos espoirs

Sur le boulevard, notre cri dit : Sortez nous de là !

Nous en sommes las  

Vous dites, retroussez vos manches

Et retournez au village !

Sur le perchoir, là bas à soa

Les voix disent, faites nous une place !

Vous leur dites de rester coites

Alors nous vous demandons, sans travail nous sommes quoi ?

Faites du travail ! Faites du travail !

Ne nous inoculez  pas votre mauvaise foi

En nous demandons de monnayer des fois

Pour une place à la sortie de Ngoa

Sur le boulevard et sur le perchoir

Le chômage achève nos espoirs

Entendez notre cri là bas à Etoudi

Faites nous du travail !

Ecrit le samedi 30 Avril 2005   

GRAND MAITRE DE L’OCCIDENT

Grand maître de l’occident

Me voici devant vous

Moi le petit pauvre très endetté

J’ai traversé monts et vallée

Pour venir travailler chez vous

Car chez moi on n’embauche pas

On veut atteindre le point d’achèvement

Prenez-moi avec vous, de grâce

Je ne suis pas qualifié, grand maître

Mais j’ai du muscle et de l’esprit

Je n’ai pas appris la vie à l’école

Mais je connais l’école de la vie

 De grâce toubab, sortez-moi de là

Je ne travaillerai jamais chez moi

Je n’ai pas de godasse là bas

Dans ma valise, je n’ai que mon espoir

Et je sais qu’ici l’espoir fait vivre

Je n’ai pas de papiers, rien que mon espoir

Faites de moi un exilé politique

Prenez-moi avec vous, de grâce

J’ai traversé l’océan dans une cale

J’ai tout laissé là bas, mes problèmes, mon passé

Et je suis venu chez vous, avec mes mains et mes pieds

Dans ma valise, j’ai chargé mon espoir

Dans mes bras, je me suis armé d’endurance

Ce matin là, j’ai pris le large

Et je suis devant vous  pour quémander du travail.

POÈMES DE MON ENFANCE

« A tous ceux qui luttent contre les vices de ce monde, bien que notre vie en soit  conditionnée ».

Mots de l’auteur :

 Dans ma rime j ai voulu ressortir l’image d un monde qui sombre dans le chaos, Comme c’est le cas d ailleurs. Mon plus grand but étant de reproduire les événements qui ont marqué mon enfance, la colonisation moderne, les luttes de pouvoirs, l’envie de posséder, l égocentrisme. Mais aussi, de faire savoir que, derrière toute cette pourriture, il existe L’Amour. Celui que l’on ressent pour Dieu qui nous a façonnés à son image, pour notre famille, pour nos amis. Dans ‘’Les poèmes de Mon enfance’’, j ai voulu libérer mon esprit, me défouler contre la vie qui nous comprime, qui nous réduit au rôle d’observateur, tout étant programmé d’avance. J’espère avoir transmis le tréfonds de ma pensée.

BEJME

Ben, comme  beaucoup d'autres avant  moi, j’ai crée beaucoup de blogs mais j’ai tout de suite abandonné l’initiative. Au début, il y’a toute la motivation du monde, on se dit : ‘’Bah  je vais révolutionner le web, mon site va très vite connaitre le même succès que celui de ZUCKERBERG… ‘’